Voici publie une enquête sur des actes présumés de harcèlement moral de la part de Denis Brogniart.
« Une merde, juste assez bonne pour sourire ». Denis Brogniart se serait emporté en ces termes
face à Charlotte Namura, lors d’une pause publicitaire pour l’émission « Le Mag »
lors de la Coupe du monde de football en juin 2018.
Une scène à laquelle l’ancien journaliste de TF1 avait fait référence, en 2021,
dans le documentaire de Marie Portolano et Guillaume Priou « Je ne suis pas une salope, je suis journaliste » , sans citer le présentateur.
Ce vendredi, son témoignage est plus direct dans le magazine Voici qui publie
une enquête sur des actes présumés de harcèlement moral de la part de Denis Brogniart.
« Il est le prototype même de la personne qui est faible avec les puissants et puissante avec les faibles »; La journaliste Anne-Laure Bonnet sur Denis Brogniart
Plusieurs collaboratrices de l’animateur de Koh Lanta témoignent de faits graves.
En détaillant la scène de 2018, Charlotte Namura précise qu’elle s’est sentie
« insultée et humiliée » alors qu’elle hésitait, pendant la pause publicitaire,
sur la question à poser aux téléspectateurs.
Mais elle n’est pas la seule journaliste sportive à réagir dans cette enquête.
« Humainement, c’est très difficile, assure Anne-Laure Bonnet, qui a partagé l’antenne avec Denis Brogniart dans l’émission La F1 à l’honneur en 2008.
Il ne supporte pas la co-présentation et lance des colères folles à ses subordonnés, raconte-t-elle.
C’est le prototype même de la personne faible avec le puissant et puissante avec le faible ».
Selon l’article, Marion Jollès Grosjean, ancienne animatrice d’ Auto Moto aurait confié en privé à des confrères avoir vécu « le pire souvenir de sa carrière » en travaillant avec Denis Brogniart.
Contacté par le magazine, l’animateur a reconnu ses accès de colère et s’est excusé :
« Je suis très engagé, perfectionniste et lors de deux émissions en direct sur TF1, où la pression est très intense, j’ai eu des mots qui dépassaient ma pensée, des propos offensants certaines personnes et je le regrette. Rien ne justifie mon comportement, qui a suivi certaines difficultés. Ces faits isolés ne tiennent pas compte des relations privilégiées basées sur le respect et la bienveillance que j’entretiens avec les équipes techniques et éditoriales des programmes auxquels je participe depuis trente ans. Je voudrais m’excuser auprès de tous ceux que j’ai pu blesser. »