L’un des vestiges les plus frappants de la Première Guerre mondiale dans les Dolomites italiennes est un refuge alpin compact construit à plus de 2 700 mètres d’altitude.
Pour les voyageurs modernes, le parc naturel des Dolomites d’Ampezzo apparaît
comme une réserve naturelle vierge entourée de majestueuses montagnes pointues.
Il y a des cascades, des forêts à feuilles persistantes ainsi que des renards sauvages.
Les visiteurs astucieux peuvent remarquer qu’il existe également une série de tunnels artificiels,
de même que des preuves de grenades détonées, de tirs nourris et d’autres rappels sombres
que certaines des batailles les plus brutales de la Première Guerre mondiale,
se sont déroulées à l’ombre de l’une des plus étonnantes chaines de montagnes d’Italie.
L’un des vestiges les plus frappants de la Première Guerre mondiale
dans les Dolomites italiennes, est un abri alpin compact construit à plus de 2 700 mètres d’altitude.
C’est ainsi que les soldats italiens ont utilisé la petite habitation pour échapper aux explosions,
aux incendies ainsi qu’à d’autres calamités déclenchées par de violents combats
avec les forces austro-hongroises au pied de la montagne.
Le refuge alpin est construit sur le flanc d’un sommet de montagne vertical sur le Monte Cristallo.
De loin, le refuge alpin de Monte Cristallo semble complètement inaccessible.
Les soldats italiens ont créé une via ferrata, ou une voie d’escalade sécurisée,
pour escalader la montagne escarpée.
Une via ferrata comporte une série de sentiers et d’échelles
qui permettent aux randonneurs d’utiliser des harnais et d’autres équipements
de randonnée spéciaux pour ainsi se fixer aux câbles, afin d’avoir
une meilleure chance d’éviter les blessures.
Les via ferratas sont nées de la nécessité pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale
pour aider les troupes à transporter des fournitures et à sécuriser certaines zones reculées.
Ces dernières années, les via ferratas ont gagné en popularité
parmi les amateurs de sensations fortes désireux d’explorer les terrains montagneux escarpés.
La route vers le refuge alpin le plus précaire d’Italie n’est pas pour les âmes sensibles.
Les grimpeurs doivent escalader un escalier en bois branlant parsemé de roches meubles
et marcher sur une série de planches de bois moins que solides.
Du pied de la montagne, les grimpeurs qui gravissent le Monte Cristallo
ont l’air d’être perchés sur une crête étroite.
Pour un spectateur, il semble que le moindre vent pourrait faire perdre pied à un randonneur
qui serpente dans la montagne et même le faire basculer sur le bord du Monte Cristallo.
Ceux qui sont assez courageux pour atteindre l’étroit porche en pierre du refuge alpin
sont accueillis par une vue panoramique à couper le souffle sur les Dolomites.
Pour conclure, on peut imaginer qu’escalader une montagne escarpée,
et chercher ainsi refuge dans une petite habitation pour tenter d’échapper aux explosions, aux coups de feu et aux avalanches,
a dû être éprouvant au-delà de toute croyance pour les soldats italiens
pendant la Première Guerre mondiale, soldats fatigués de la guerre.